Les assistants numériques contrôlés par la voix sont incorporés dans un large éventail de produits de consommation, et près de la moitié des adultes américains (46%) disent utiliser ces applications pour interagir avec les smartphones et autres appareils, selon un sondage du Pew Research Centre.

Les assistants vocaux sont présents sur un large éventail de dispositifs, mais la manière la plus courante pour les Américains de les utiliser sur un smartphone (42%). Ils sont 14% à les utiliser sur un ordinateur ou une tablette, tandis que 8% disent l’utiliser sur un périphérique autonome tel que Amazon Echo ou Google Home. Ces applications sont relativement populaires chez les 18 à 49 ans: 55% des Américains de ce groupe d’âge disent utiliser des assistants vocaux, comparativement à 37% des 50 ans et plus.

Les assistants vocaux remportent un large succès parce qu’ils sont amusants pour 23% des sondés, parce que parler semble plus naturel que de taper (22%), ou parce que ces programmes sont plus faciles à utiliser pour les enfants (14%). Ils peuvent également être utilisés comme « télécommandes » d’autres systèmes connectés tels que les serrures de voiture et les systèmes d’éclairage et de chauffage domestiques. Environ un quart des utilisateurs (26%) disent l’utiliser pour se connecter à distance à d’autres choses. Interrogés sur la performance des assistants, une majorité d’utilisateurs disent qu’ils répondent avec précision à leurs commandes la plupart (39%) ou certains (42%) du temps. Tandis que 16% disent qu’ils ne répondent pas correctement à leurs commandes.

Enfin, l’enquête a également demandé à un panel d’Américains sceptiques les raisons pour lesquelles ils ne souhaitent pas utiliser ces assistants vocaux. 61% disent ne pas être intéressés par l’outil, tout simplement. Environ un quart des membres de ce groupe déclarent ne pas utiliser d’assistant vocal, car aucun des appareils qu’ils possèdent ne possède cette caractéristique (28%) ou parce qu’ils sont préoccupés par la vie privée (27%). Et une part légèrement inférieure (18%) rapporte que cette technologie est trop compliquée à utiliser.