Dans un contexte très mouvant, la radio FM se conforme au bon vieil adage : Pour vivre heureux, vivons cachés. Marché relativement petit, plutôt éclaté et dépendant des contextes nationaux, elle n’a jamais été la cible des majors du Net, du fait de barrières réglementaires et culturelles plus importantes que l’enjeu financier.

La technique évolue, et le décalage s’accroît entre ce que la radio est aujourd’hui et ce qu’elle pourrait devenir. Tous les ingrédients de la révolution sont là ; reste à savoir qui déclenchera les hostilités.

Romain BORDIER, Aloïs KIRCHNER et Jonathan NUSSBAUMER ont abordés ce sujet dans le cadre d’un mémoire de troisième année du Corps des mines. Cela leur a permis d’observer que, pour la première fois depuis trente ans, la radio est elle aussi confrontée à une évolution forte de son environnement : elle ne peut plus ignorer les possibilités d’Internet. Peut-on imaginer une migration vers la radio numérique terrestre même si les acteurs en place font collectivement mine d’ignorer cette perspective de transition ?

Constatant que rester au niveau du discours conduisait à une impasse, ils ont choisi de contourner le problème, en cessant de poser des questions mais en proposant de tester une réponse. C’est ainsi que les trois chercheurs ont créé une véritable start-up dans le domaine de la radio sur Internet pour la mettre à l’épreuve des pratiques établies. SwitchRadio était née.

Pourquoi Switch ? Parce que la radio se consomme souvent en “switchant” (qui n’a pas changé de station sur l’autoroute pendant les publicités ?). Mais aussi parce que, selon eux, la radio est sans doute à la veille de son “Big Switch”, c’est à dire du basculement de son fonctionnement traditionnel.

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