Sébastien Leclercq, 41 ans, prend des risques. Il a imaginé Jazz Club « parce qu’en tant auditeur, je ne trouvais pas mon compte sur les radios jazz de la FM. Je voulais proposer une programmation plus alternative. Une programmation plus adéquate avec ce que j’écoute, avec ce qu’écoutent les gens que je croise aux concerts, avec ceux que je croise (croisais plus exactement) chez les disquaires. Je voulais aussi faire tomber tous les préjugés sur cette musique et essayer de la faire aimer à des non initiés. »

Voilà donc pourquoi Sébastien, dont le métier est d’être cadreur pour le cinéma, passe une douzaine d’heures par semaine à peaufiner sa programmation musicale. « Pour la composer, je lis beaucoup la presse et les blogs spécialisés, mais j’écoute surtout beaucoup de disques. Lorsque j’ai un coup de coeur, et que j’imagine qu’il peut prendre place à l’antenne, alors je l’inclus dans la playlist sans chercher à savoir si c’est le « morceau du moment ». Qu’il soit actuel ou qu’il ait vingt ans il pourra avoir la même rotation. »

Sébastien prend beaucoup de plaisir à développer un programme qui est pour l’instant à 100% musical, avec des jingles très soignés. « J’envisage dans un avenir proche de l’agrémenter d’interventions dans la journée et de rubriques culturelles. Le rêve serait de pouvoir un jour retransmettre des concerts en direct en partenariat avec des festivals ou des clubs, » conclut Sébastien Leclercq, un producteur qui n’a pas fini d’innover !

Article rédigé par Nicolas Goyet

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