Léopold Dumont et sa soeur Ida, sont de grands fans de radio FIP dont ils apprécient l’audace de la playlist, la façon géniale que leurs programmateurs ont d’enchaîner des genres en préservant une véritable fluidité émotionnelle. Sur ce même modèle, ils ont imaginé Ida Radio orientée rock et pop en restant très exigeant d’un point de vue artistique.

Léopold  : « Nous sommes des passionnés de musique et nous disposons d’une discothèque de plusieurs milliers de disques. Notre ambition est de partager les titres qui nous semblent beaux et importants. Essayer aussi de faire découvrir quelques raretés, quelques perlouzes. L’origine d’IdaRadio.fr est un journal, Le Monde d’Ida, que nous avons créé dans les années 90 et qui subsiste sur facebook. Il y a donc une volonté culturelle qui se manifeste, dans notre programmation, sous la forme de lectures courtes de textes poétiques ou littéraires.

Ma soeur, Ida, est en charge d’une société spécialisée dans l’élevage de céphalopodes – pieuvres et poulpes, principalement. Pour ma part, je suis responsable d’une agence de design & webdesign qui réalise des sites web, des couvertures de disques et de livres ainsi que divers travaux d’illustrations graphiques. Nous avons également créé une marque de vêtements : PINKO TAKUYA.  Nous sommes tous deux musiciens. Nous avons, notamment, collaborés aux disques de Divine Machine et sorti un album en avril 2016 :  “34 rue Léopold Bourg”. Les fondateurs de Ida Radio sont également : Roland Garrigue, illustrateur jeunesse et musicien; François-René Lebatard, avocat et cuisinier; Jean-Noël Turquet, artisan d’art spécialisé dans la laque, les guitares, les banjos et les cornemuses.

Modestement, le concept de cette radio digitale est de mettre au point une expérience esthétique audacieuse : s’appuyer sur la musique et les univers sonores pour stimuler l’imagination de nos auditeurs. Contrairement à l’image, la musique s’adresse à l’ensemble du corps de l’auditeur. Nous essayons d’animer pleinement cette dimension sensuelle. Notre audience est large et internationale. Un peu moins de 50% de nos auditeurs ne sont pas francophones. C’est à la fois une contrainte (gestion du temps de parole en français) et une opportunité très excitante : diffuser, à travers le monde, des artistes français qui méritent (ou auraient mérité) un destin hors de l’hexagone.

Nous proposons des émissions thématiques, constituées par des spécialistes, comme “Listener in the Dark”, le jeudi à 23h, produite par le cinéaste Amin Sidi-Boumédine, et qui permet de découvrir l’univers (complexe) du Rock Prog. Nous avons également des émissions thématiques “All you need is Pop” sur la pop anglaise, “Préparez vos mouchoirs” sur la musique “triste”, une émission de reggae (très ambitieuse) et une émission d’humour plutôt pourri : “mon petit calepin”.

En tant que professionnel du web, je considère la webradio comme une sorte d’internet sans écran. Il me semble que l’individu moderne est saturé d’images. L’expérience de la radio lui offre la liberté de regarder ailleurs, ou de fermer les yeux. Avec Ida Radio, nous cherchons à trifouiller l’imaginaire sonore de nos auditeurs. »

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• Le site : http://idaradio.fr