Franck Mallis, fondateur de la Grosse Radio, appelle tous les opérateurs de webradios associatives à prendre conscience du fait qu’ils bâtissent leurs programmes en très grande partie sur le travail des artistes. Qu’utiliser ce travail implique, au minimum, de payer les droits voisins et de fournir les listings exhaustifs de diffusion.

– « Ne pas accepter cela c’est non seulement spolier les artistes mais, en l’occurence, c’est rendre inutile le travail des opérateurs qui se comportent de manière éthique.

Il faut comprendre que tous les acteurs doivent travailler ensemble si l’on veut pouvoir sortir de cette situation intolérable qui fait que ce sont les resquilleurs qui prennent le dessus.

La Sacem travaille activement à la mise en place d’un nouveau portail internet (prévu pour 2015) à destination des diffuseurs afin de tenter de simplifier au mieux les déclarations et limiter au maximum les interventions humaines.

La situation actuelle :

  1. La Sacem ne peut pas rétribuer « au titre diffusé » les artistes joués sur les webradios dès lors que ceux-ci ne sont pas déjà présents sur des programmes faisant déjà l’objet d’une répartition;
  2. ima3-grosse-radioLes listings des webradios ne sont plus envoyés à la Sacem, s’ils le sont c’est une obligation contractuelle (webradios commerciales);
  3. Les attestions de diffusions (feuillet violet), n’ont donc plus cours depuis 2008.
    Les opérateurs qui ne respectent pas ce système de droits d’auteur sont les responsables de cette situation;
  4. La Grosse Radio continue de militer pour que les choses bougent et déclare publiquement qu’elle est tout à fait disposée à collaborer au chantier visant à atteindre une rémunération juste des artistes en fonction des titres réellement diffusés. »

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