En France, 12 % de l’audience du média radio est faite sur des supports digitaux. Cela représente 6 millions de personnes, l’équivalent de l’audience de RTL au quotidien.

La tendance est à l’accélération, en particulier sur des radios jeunes. Fun Radio, antenne du groupe, génère 25 % de son audience sur le digital. Pour la chaîne généraliste RTL, la part voisine les 10 %. Un chiffre significatif qui montre que même les formats grand public commencent à être consommés en numérique par les auditeurs de la radio “traditionnelle”.

Ces nouveaux usages se font en majorité depuis les smartphones. Vient ensuite l’écoute sur ordinateurs notamment au travail. Nous constatons un pic de consommation pendant la pause déjeuner. D’autres usages voient aussi le jour sur les tablettes : ils progresseront avec l’augmentation des taux d’équipement. Il y a enfin les télés connectées du domicile qui proposent aussi l’écoute de la radio.

Tristan Jurgensen : « La radio n’échappe pas à la vague du numérique. Nous avons beaucoup d’atouts et d’opportunités.” En effet. Durée d’écoute stable, chiffre d’affaires publicitaire solide, marge toujours aussi confortable, l’héritier du poste à galène ne connaît pas la crise. Contrairement à une presse laminée par le tsunami digital ou une télévision perturbée par les nouveaux usages et modes de consommation des contenus, la radio garde de belles marges de manœuvre sur le numérique. »

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